« Les chiens de Darwin » est le nom d’une étude qui va débutée prochainement afin de savoir si des gènes sont responsables des tocs chez le chien.
Quand peut-on parler de toc chez le chien ?
« Addie est une femelle berger blanc suisse de 11 ans encore très active et joueuse. Cependant, depuis l’âge de 18 mois, elle est atteinte d’un trouble du comportement : il lui arrive de se lécher frénétiquement jusqu’à s’occasionner des lésions sanguinolentes. » Voici un exemple parmi tant d’autres d’un trouble du comportement.
Ces TOCS, comme les scientifiques s’accordent à les appeler peuvent plus couramment prendre la forme d’un acharnement envers un jeu ou bien encore d’un chien qui poursuit frénétiquement sa queue. Il s’agit d’un comportement d’apaisement ou de rituel obsessionnel pour faire face à une situation stressante, angoissante.
Quel traitement est efficace pour soulager un chien victime de tocs ?
Dans la majorité des cas, un traitement à base de sérotonine est efficace pour mettre fin à ces comportements.
Les tocs, une origine génétique
Afin de déterminer pourquoi certains chiens sont victimes de tocs, des scientifiques ont créé le projet « les chiens de Darwin » pour faire la lumière sur l’origine de ces troubles compulsifs. Dès Mars 2016, ces chercheurs espèrent 5 000 individus, toutes races confondues avec pour objectif de de déceler les gènes responsables des tocs chez le chien.
Si les résultats s’avèrent positifs, cela permettra également d’avancer sur les troubles obsessionnels compulsifs chez l’homme. En effet, il est plus facile d’étudier ce phénomène chez le chien que chez l’homme car il y a moins de diversité génétique*.
Et vous, avez-vous déjà été confronté à un chien victime de tocs ? Quel traitement avez-vous utilisé ? Était-il efficace ?
*L’homme est en parti responsable de l’appauvrissement génétique du chien du fait de la création des races de chiens et de leur domestication.