Les premières semaines de sa vie, plusieurs facteurs peuvent mener un chiot à un comportement craintif, peureux. Des recherches ont relevé plusieurs éléments à surveiller pour limiter les troubles du comportement chez le chien adulte.
Les premiers mois des chiots
La période de développement est capitale pour prévenir la peur chez le chiot. Et c’est dès la sélection des parents que l’on peut prévenir le comportement craintif du chiot. En effet, le premier repère du chiot, ce sera sa mère. C’est la chienne qui enseignera à ses chiots l’attitude et le calme face à certaines situations.
Par la suite, l’environnement du chiot déterminera son attitude face aux stimulations sensorielles. Ces stimuli s’inscrivent dans une limite enregistrée dans la mémoire du chien. On appelle cette limite le seuil d’homéostasie. Si le chiot a reçu plus de stimulation dans sa jeunesse, cette limite sera plus élevée, et il sera alors moins craintif. Au contraire, un chiot peu exposé va avoir une limite plus faible et être plus craintif.
Bien évidemment, des stimulations trop élevées peuvent engendrer des traumatismes chez le chiot. Si l’éleveur est trop brusque, cri souvent ou se conduit de manière brusque, il y a peu de chance que le chiot grandisse sans avoir développé des peurs ou des traumatismes.
Pour favoriser le développement psychologique du chiot, il faut l’habituer dès que possible à la présence d’humains de tout âge. Il est vivement conseillé de stimuler le chiot avec des jouets éducatifs et des obstacles d’éveil pour l’habituer au monde des humains.
Même en période prénatal, les chiots peuvent interagir avec leur environnement. Les fœtus réagissent à la palpation des cornes utérines dès le 45eme jour de gestation.
L’intensité des réactions des chiots diminue avec le nombre de manipulation.
Les changements que subit le chiot à l’adoption
Le chiot qui n’a pas subi de traumatisme pendant ses premières semaines peut développer un traumatisme à l’adoption. Si les stimuli de son lieu de naissance étaient faibles comparé à ceux de son lieu d’adoption, le chiot subira un choc face au changement. Ce facteur est variable en fonction de la personnalité et la nature du chiot. Aussi, la limite où les troubles qui peuvent apparaître sont variables on fonction des chiots. Lors de situations inhabituelles, un chiot se sentira en danger même si la situation n’a qu’un faible stimulus. Si un stimulus est régulièrement répété, le chiot ne se sentira en dangers que lorsque le stimulus sera anormalement élevé.
En tant qu’éleveur, c’est un devoir de prévenir l’acheteur d’éventuels troubles comportementaux du chien ou du chiot. La loi favorise l’acheteur dans le cas où un chiot présenté comme équilibré présenterait des troubles comportementaux. L’éleveur doit savoir si le chiot présente ces troubles, notamment dans le cadre de vente tardive. Si le chien présente des traumatismes après la vente, ce n’est plus sous la responsabilité de l’éleveur, mais de l’acheteur.
Pour aider le chiot à surmonter ses peurs, le maître doit savoir rester calme en toute circonstance. Il sera rassuré face à votre comportement confiant et détendu.
Et vous ? Avez-vous connu des chiots peureux ? Quelles sont vos astuces pour les rassurer ?