Le syndrome du chiot nageur est une anomalie de locomotricité du chiot après un début de croissance normal. Il se traduit par une incapacité pour les chiots atteints de se tenir debout, tenir leur tête ou de ramper. Ils se déplacent avec un mouvement proche de la nage, d’où le nom de syndrome du chiot nageur. Les signes de ce syndrome apparaissent à la période durant laquelle les chiots commencent à marcher, vers les 2e-3e semaines de vie.
Quelles sont les races concernées par le syndrome du chiot nageur ?
Les races les plus touchées par le syndrome du chiot nageur sont le Golden Retriever, le Husky de Sibérie, le Labrador retriever et les chiens à thorax très développé et membres courts : le bulldog anglais, le bouledogue français et le pékinois principalement. Globalement les chiots de races de taille moyenne sont plus affectés.
Le syndrome du chiot nageur touche également d’autres races, notamment les chats.
Quels sont les symptômes du syndrome du chiot nageur ?
En temps normal un chiot doit pouvoir se tenir debout vers l’âge de 15-16 jours et pouvoir se déplacer à 3 semaines (21 jours) .Les chiots atteints de cette anomalie présentent plusieurs symptômes : en plus de leur position atypique due à leurs coudes et épaules qui s’écartent sur le côté et leurs rotules qui sont tournées vers l’extérieur, ils sont souvent mous, léthargiques, sont le plus souvent allongés et leur développement comportemental est ralenti. D’autres symptômes sont observables : les régurgitations, la constipation, la fausse déglutition, des difficultés respiratoires causées par la compression de cage thoracique, des ulcères et des irritations cutanés.
Quelles sont les causes du syndrome du chiot nageur ?
Les causes de cette anomalie sont encore mal connues mais quelques pistes sont étudiées. Premièrement, le syndrome est plus présent chez les portées peu nombreuses car les chiots sont plus gros, consomment plus de lait et ont tendance à être plus paresseux. Un sol trop lisse ne permettant pas aux chiots de s’appuyer sur leurs pattes serait un autre facteur ainsi qu’une température trop élevée ne les motivant pas dans leur évolution et recherche de marche. D’autres pistes sont à exploiter, comme celle d’une alimentation de la mère hyper protidique, d’un retard de maturité dans le système nerveux ou d’un déficit en taurine.
Existe-t-il un traitement pour le syndrome du chiot nageur ?
Le syndrome du chiot nageur entraîne de vrais risques et peu être mortel à cause d’une pneumonie d’aspiration ou des difficultés respiratoires qui peuvent conduire à un étouffement. Plusieurs méthodes sont utilisées et efficaces pour remédier à ces symptômes et soigner les chiots atteints. Ces techniques sont par ailleurs à mettre en place rapidement pour optimiser les chances de guérison, il est préférable que les symptômes soient réglés avant l’âge de 2 mois car au-delà la progression est rare.
Pour aider les chiots atteints du syndrome du chiot nageur, il faut premièrement s’assurer de les laisser sur une surface de sol plus adhérente, pour cela le tapis Flexibed est idéal car sa structure est assez ferme pour aider des chiots à progresser.
Les plateaux à œufs peuvent être utilisés comme surface pour aider le chiot à se déplacer.
Une rééducation est possible pour les chiots qui ont cette anomalie. Elle consiste en des massages musculaires et des manipulations. La balnéothérapie permet également d’obtenir une progression visible.
Une autre méthode à utiliser en parallèle consiste en la stimulation de l’innervation des membres au niveau des coussinets avec une brosse à dent au quotidien.
Enfin, il est possible de créer une entrave entre les membres avec des liens de contention. Les liens permettront aux chiots de se tenir droit et d’évoluer plus facilement sur une surface adhérente. Pour un suivi adapté et des conseils n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire.